On ne savait pas le ministre Blanquer si apprécié. Dénonçant la polémique de son week-end, c’est à qui rend hommage, dans la foulée, à un ministre qui se serait attaqué, sabre au clair, aux problèmes de l’Éducation nationale. Du travail de titan accompli en cinq ans – le point d’orgue étant sa présence au colloque, à la Sorbonne, consacré à l’idéologie woke régnant depuis des années. Mieux, on a loué la liberté de pensée – et de mouvement, hors les murs – du ministre, qui témoigne de son indépendance vis-à-vis de Véran. Ce week-end n’était en rien une fuite à Varenne mais un repos bien mérité ! Et puis, les modalités du passe sanitaire étaient réglées et annoncées par le biais d’un quotidien : Le Parisien.
Alors, qu’allait-il faire, à Ibiza, en hiver ? Les adversaires de Blanquer demandèrent… sa démission ! Un ministre ne devait pas faire ça ! Blanquer a reconnu sa « maladresse ». La vérité est que Jean-Michel Blanquer, amoureux de la garrigue, des pinèdes et de la littérature, avait parfaitement le droit de vouloir retrouver, à contre saison, les sensations d’une jeunesse, évoquées par Camus dans son roman, l’Envers et l’endroit, dont l’action se situe à Ibiza : « J’avais envie d’aimer comme on a envie de pleurer…» Et même, il n’aurait pas dû s’excuser d’être à Ibiza. [...]
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