Il est un enfant de la petite classe moyenne, à la fois trop et pas assez défavorisée. Alexandre Devecchio a tracé sa route des rues de la Seine-Saint-Denis aux couloirs du Figaro.
Je ne suis pas pour une société d’ordre, où tout est joué à la naissance », raconte-t-il depuis la table de la buvette du Figaro. De fait, s’il était né sous l’Ancien Régime, Alexandre Devecchio (en un mot non en deux) n’aurait jamais lancé le Figarovox en compagnie d’un Vincent Trémolet de Villers. Né à Épinay-sur-Seine, de parents d’origine italienne, il a grandi dans ces banlieues que peu de journalistes connaissent vraiment. « L’islamisation des quartiers, je l’ai vue en live. J’étais au lycée au moment du 11 septembre, on a vu les choses se raidir ».
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