Paris, fleuron de la culture française, a décidé d’élire depuis 2014 la socialiste Anne Hidalgo. Malgré ses bonnes intentions, la capitale française a rarement été aussi sale, et jamais aussi été endettée. Tandis que des bataillons de rats écument les égouts et que l’insécurité augmente en proportion de la multiculturalité, les embouteillages atteignent des sommets que seule égale la pollution. Pourtant, vélos et trottinettes électriques en pagaille encombrent les trottoirs et défigurent les plus belles avenues de la ville. La France deviendrait-elle un grand Paris si l’élue du PS venait à accéder à la présidence ?
Dépenser n’est pas gouverner
Au printemps 2021, l’agence de notation financière Fitch Ratings dégradait la note de Paris de ‘AA’ à ‘AA-‘. Cette réévaluation est bien significative de la gestion financière d’Anne Hidalgo suite à son élection.
Quand le PS accède au pouvoir avec Delanoé en 2001, Paris est financièrement assez stable. La dette de la ville flirte alors aux alentours d’un milliard d’euros, mais est compensée par des investissements rentables à moyen terme et par un excédent budgétaire de 600 millions d’euros. Depuis, la gestion du PS est désastreuse - dépenses non rentables, augmentation des taxes pour compenser ce manque - et en moins de 10 ans, la dette est multipliée par trois.
La ville de Paris dépense toujours plus sans investir. Résultat : la dette ne fait qu’augmenter pour atteindre la somme astronomique de 7 milliards d’euros en 2020
Forcément, quand Anne Hidalgo reprend les rênes, on se dit qu’il serait difficile de faire pire : mauvaise intuition. Elle suit les méthodes de son prédécesseur et la spirale de la dette reprend de plus belle avec l’explosion des dépenses de fonctionnement de la mairie. Ces dépenses avoisinent les 400 millions d’euros, en frais de personnel et en subventions diverses. La ville de Paris dépense toujours plus sans investir. Résultat : la dette ne fait qu’augmenter pour atteindre la somme astronomique de 7 milliards d’euros en 2020, soit sept fois plus qu'en 2001. Par ailleurs, la maire de Paris est restée très discrète sur sa gestion financière, puisqu’aucun audit n’a été fait depuis 2014 alors que la majorité des autres conseils municipaux en fournissent au moins deux par mandature. Les quelques informations que l’on a pu grappiller ont été soutirées de force à Hidalgo par la Chambre régionale des comptes, grâce à qui l’on connaît les marges financières de la ville – aujourd’hui très menacées. [...]
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