Amalgamé, délivré. En 2012 Les Forbans se retrouvent au pilori pour avoir chanté dans une ville FN. Son meneur Bébert, juif tunisien devenu français assume haut et fort.
C'est l’histoire d’un type qui n’a jamais voulu faire comme les autres. Né en pleine période disco, il s’est lancé dans le rock. Quand le rock commençait à reprendre du muscle, il s’est lancé dans la variété. Il emmerde haut et fort les médias, il déteste et la mode et la meute, a toujours trouvé miteuse la Fête de l’Huma : et si finalement c’était lui qui était toujours en avance ?
Bébert est né Albert Kassabi en Tunisie il y a 59 ans. À une époque où l’immigration avait un tout autre esprit. Avec la verve des méditerranéens, Bébert développe : « Assimilation, intégration, ce ne sont pas des mots serviles ou humiliants. Mon père est arrivé profil bas. Ça ne veut pas dire qu’il avait honte, mais qu’il croyait qu’il avait des devoirs avant d’avoir des droits. Il avait comme simple volonté qu’on ne puisse pas dire du mal de nous ». Pourquoi ce choix du départ ?
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