« Je ne me sens pas responsable, et je pense que les responsables de cette situation sont ceux qui ont fait cette guerre ». Georges Boudarel, « Le Droit de savoir » TF1, 1992.
Boudarel était communiste, universitaire, tortionnaire et traître à la France. Il a prétendu ne plus être communiste, mais Vidal-Naquet et Lacouture l’ont défendu quand il fut accusé d’avoir été traître, comme ils ont toujours défendu tous les militants communistes, quels que soient les faits reprochés. Il est resté universitaire jusqu’à sa retraite, car l’Université française n’exclut pas les traîtres qui furent communistes. Il a toujours nié avoir été traître à la France : il n’avait trahi, selon lui, que le colonialisme. En quoi consistait sa traîtrise ? Il dirigea un camp Vietminh de prisonniers français, le camp 113. Boudarel, en bon intellectuel légaliste et pointilleux, tenait beaucoup à ce qu’on sache qu’il ne dirigeait pas vraiment le camp : « J’étais l’adjoint au chef de camp, chargé de la formation politique, ce qui est très différent », expliqua-t-il en 1992 à l’émission Le Droit de savoir,
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