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Souhaitant s’adresser d’abord aux membres de son micro-parti Force républicaine, Bruno Retailleau leur a annoncé par un courriel matinal qu’il ne serait pas candidat à la présidence des LR.
Le président du groupe LR au Sénat dit préférer éviter « « une nouvelle guerre des chefs » : après la déroute des européennes, M.Retailleau explique qu’une « énième querelle d’egos [les] condamnerait irrémédiablement ». « Je n’ai jamais fait le choix de la division, et ce n’est pas maintenant que je vais commencer », ajoute-t-il.
Mais le sénateur de Vendée n’en reste pas là : il en appelle à la fin « des partis de masse », autrement des LR tels qu’ils étaient. Au-delà de la ligne « qui doit cesser de changer en permanence » et « doit être plus claire et son action plus moderne », Bruno Retailleau souhaite un mouvement « numérique, décentralisé et collaboratif ». S’il annonce qu’il ne quittera pas sa famille « en pleine tempête », le président du groupe LR au Sénat ouvre la possibilité d’une reconstruction aussi en dehors des LR et annonce qu’il « prendra des initiatives prochainement ».
L’homme ambitionne de peser davantage avec Force républicaine, déjà possesseur d’un petit trésor de guerre hérité de la campagne des dons de François Fillon de 2017 et qui compte dans ses rangs de solides élus comme Valérie Boyer, Philippe Bas ou Philippe Dallier. Des nouvelles alliances sont donc à prévoir. Mais lesquelles ? Un partenariat avec « Objectif France », présidé par Rafik Smati et dont le président d’honneur n’est autre que Pierre Danon, ex-président du pôle société civile de la campagne Fillon semble possible pour les municipales de 2020.
Une chose est certaine : Bruno Retailleau semble vouloir voler de ses propres ailes, ailleurs qu’au sein des LR. Les grandes manœuvres ne font que commencer.
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