Dans un rapport de 2020, la Cour des comptes estimait le coût des immigrés légaux à 6,57 milliards d’euros pour 2019. La somme comprenait les montants investis dans les conditions d’accès et de séjour, l’accueil et l’intégration des populations déjà installées en France, soit une dépense de 23754 euros pour chacun des 276576 titres de séjour délivrés en 2019. Par comparaison, la même année, la France dépensait 751 milliards en mesures sociales pour ses 67 millions d’habitants, soit 11393 euros par tête. En moyenne, l’État dépense deux fois plus pour les immigrés que pour ses citoyens.
LIRE AUSSI : Jean-Thomas Lesueur : immigration, une chance pour la France ?
Heureusement, la plupart des immigrés travaillent. D’après le ministère du Travail, ils représentent 9 % de la population active occupée, soit 2,439 millions de personnes, qui touchent un salaire moyen calculé par l’Insee de 19300 euros par an, à qui il faut retirer 16,9 % d’aides publiques. Il reste 16038 euros par an. L’État prélève encore au moins 15 % via la TVA et autres prélèvements. Les immigrés rapportent donc 5,867 milliards. À ce stade, le total pour le budget de l’État est déficitaire de 700 millions. L’immigration clandestine est estimée entre 20000 et 200000 arrivées par an. Le stock de clandestins a été l’objet d’une estimation de coin de table en 1998, qui le situait entre 200000 et 400000 personnes. Pour le seul département de Seine-Saint-Denis, un rapport parlementaire de 2018 estimait que le nombre de clandestins oscillait entre 150000 et 400000. Dans son dernier avis sur le volet « asile, immigration, intégration et nationalité » du projet de loi de finances pour 2021, la commission des lois du Sénat a évalué que l’aide médicale d’État, qui donne aux étrangers un accès gratuit aux soins médicaux et hospitaliers spécifiques, a bénéficié à 334546 clandestins en 2019. Pour eux, on va débloquer 1,061 milliard d’euros supplémentaires. Cela fait plonger le déficit à 1,761 milliard.
Selon l’Insee, les immigrés représentent environ 25 % des pauvres. Or, l’État dépense pour ces derniers. La lutte contre l’exclusion, les minima sociaux, les autres prestations de lutte, les mécanismes fiscaux ciblés sur les personnes en difficulté et les aides médicales représentent une dépense de près de 60 milliards. 25 % de ce montant représentent 15 milliards. Avec eux, le déficit du coût de l’immigration s’enfonce à 16,761 milliards. Sans que les Français ne soient jamais consultés, ils se sont retrouvés avec une population exogène sur leur sol. Selon l’Insee, les immigrés et les descendants directs d’immigrés représentaient en 2018 plus de 14 millions de personnes, soit 20,9 % de la population. Or selon le ministère de l’Intérieur, ils sont deux fois plus concernés par le chômage que les non-immigrés (16 % contre 8 %). Un coût pour les finances publiques de l’ordre de 3 milliards, à ajouter au déficit global de l’immigration, désormais à 19,761 milliards.
Ajouté aux autres dépenses, ce montant porte le coût total de l’immigration à 32,8 milliards d’euros. De quoi payer les retraites
Christophe Guilluy explique dans La France périphérique que la « surdélinquance des populations issues de l’immigration, notamment jeunes, est une réalité bien connue ». Impossible de connaître les origines ethniques des prisonniers en France. Mais nous savons que 25,8 % de la population carcérale a demandé un plateau-repas spécial ramadan en 2017. Et nous savons aussi que 59 % des musulmans sans diplôme ont jeûné pendant le ramadan 2019 (Statista, 2021). Si nous appliquons une règle de trois, force est de constater que les musulmans représentent 60 % des prisonniers. Les musulmans sont descendants d’immigrés. Au bas mot, ils impactent 60 % de la somme des budgets de la Justice et de l’Intérieur, soit 13 milliards d’euros. Ajouté aux autres dépenses, ce montant porte le coût total de l’immigration à 32,8 milliards d’euros. De quoi payer les retraites.