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Dimanche se tiendra, à Paris, une manifestation contre le projet de loi bioéthique actuellement débattu à l’Assemblée nationale. Au vu du basculement anthropologique et juridique qu’entrainerait cette loi, la mobilisation est nécessaire ! Ce projet nous met face à un choix majeur : voulons-nous d’une société fondée sur le diktat du désir ? Ou au contraire, acceptons-nous les limites inhérentes à notre condition humaine ?
UN ENGRENAGE INFERNAL
Non, Agnès Buzyn, la médecine n’est pas là pour répondre aux désirs de chacun.
Ce projet de loi fait également entrer de plein pied la France dans le transhumanisme en détournant la médecine de son but thérapeutique. Deux femmes ou une femme seule ne souffrent aucunement d’une infertilité pathologique. Demain, chacun pourrait alors s’attendre à ce que la médecine vienne satisfaire ses désirs. Non, Agnès Buzyn, la médecine n’est pas là pour répondre aux désirs de chacun. Non, la médecine n’est pas là pour augmenter la nature humaine. La médecine est là pour soigner !
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Enfin, le culte de la performance promu par cette loi s’avère, ô combien, dangereux pour notre société. La sélection des gamètes, selon le critère de l’efficacité, et la multiplication des tests préimplantatoires vont conduire à un eugénisme généralisé. Avec Emmanuel Macron, Bienvenue à Gattaca ne sera bientôt plus une fiction.
UN BASCULEMENT JURIDIQUE
D’autre part, en mettant fin au critère biologique de la filiation, le gouvernement soumet l’enfant à la seule volonté des adultes. Contrairement aux déclarations de Nicole Belloubet, il s’agit bien d’une « réforme de la filiation ». Le droit qui jusqu’alors reconnaissait la nature devra dorénavant mentir en affirmant qu’un enfant peut avoir deux mères, ce qui est biologiquement impossible. Dans quel monde vivent donc les ministres d’Emmanuel Macron ? Lors des débats, les membres du gouvernement font preuve d’une affolante légèreté sur la question de la filiation. Pourtant, Madame Belloubet est en train de bafouer le droit de l’enfant de connaitre son père et sa mère (art. 7 de la CIDE). N’en déplaise à Madame Buzyn, ce n’est ni une « chance », ni un « privilège » d’être orphelin de père.
Il est encore temps de dire non à l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et femmes seule, à la marchandisation des gamètes, à la GPA et à l’eugénisme.
Clémence de Longraye
Porte-parole des questions de société de Racines d’Avenir
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