Autarcique revendiqué dès son premier film, Nanni Moretti a depuis longtemps troqué la névrose contre la sénilité. Vers un avenir radieux le représente à nouveau en cinéaste au travail filmant le cas de conscience d’un maire communiste qui hésite à condamner l’Insurrection de Budapest. Si cette nouvelle fantaisie politique rivalise d’innocuité et d’autocomplaisance, Il maestro semble douter. Les autres personnages ont beau lui être assujettis, à l’image du mouvement giratoire qu’il imprime à l’ensemble de la distribution sur une superbe chanson de Franco Battiato, son double accuse le coup. [...]
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