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Détruire les cités de France

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Publié le

30 avril 2020

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Les dernières émeutes, largement tues par les médias, qui viennent de se dérouler à de nombreux endroits du territoire français, ont une énième fois mis en lumière le fait que les zones les plus propices aux affrontements entre forces de l’ordre et délinquants sont invariablement les fameuses cités, ces grands ensembles urbains construits en banlieue des métropoles.

 

 

 

Ces grands ensembles furent pour la plupart construits des années 1950 aux années 1970, lorsque suite à l’exode rural massif de l’après-guerre, il a fallu accueillir et héberger des millions de travailleurs français venus de province afin d’occuper les nombreux emplois industriels alors disponibles dans les grandes villes de France. Notre pays était alors encore une grande nation industrielle qui n’avait pas fait le choix funeste d’une délocalisation de ses industries dans des pays à moindres coûts.

 

La France des Trente Glorieuses ne pouvait plus se permettre d‘héberger ses travailleurs au sein des bidonvilles qui existaient encore dans les années 1950, comme le célèbre bidonville de Nanterre.

 

L’enjeu était alors de construire rapidement et à faibles coûts des logements salubres, fonctionnels et offrant tout le confort matériel moderne. De fait, le moindre studio d’une de ces cités permettait alors aux occupants d’avoir soudainement accès à un confort matériel et pratique que la plupart des Français vivant en zone rurale, n’eurent jamais connu.

 

Les premiers habitants de ces cités étaient d’ailleurs tout à fait conscients du niveau de vie qui leur était offert alors que beaucoup d’entre eux, ouvriers en usine, disposaient de faibles revenus.

 

Le concept architectural de ces grands ensembles fut désigné comme étant de style « Le Corbusier » du nom de cet architecte contemporain.  En effet, son concept d’ « unité d’habitation à grandeur conforme », fut alors massivement employé dans la construction de ces grands ensembles Français.

 

Ces grands ensembles, d’une taille sans précédent à la verticale comme à l’horizontale permettaient en effet de concentrer un très grand nombre d’habitants dans un espace restreint.

 

Dans les banlieues de Paris, Lyon et Marseille principalement, ces cités furent alors édifiées en grand nombre. Un exemple parmi tant d’autres, l’architecte Emile Aillaud, diplômé des beaux-Arts de Paris, fut le concepteur des cités Pablo Picasso à Nanterre, de la Noé à Chanteloup-les-Vignes et de la Grande Borne à Grigny. Trois quartiers idylliques qui respirent aujourd’hui l’harmonie et la joie de vivre.

La France a été le seul pays d’Europe occidentale à faire ce choix d’urbanisation à grande échelle.

Trois cités en pointe dans les émeutes de ces derniers jours. Trois échecs atroces, symboles de la dégradation nationale française en marche.

 

Un fait important à souligner est que la France a été le seul pays d’Europe occidentale à faire ce choix d’urbanisation à grande échelle, à l’instar des pays du bloc de l’Est qui se sont engagés massivement dans la construction de tels grands ensembles, symboles éclatants de la décrépitude soviétique. La France, toujours dans les bons coups.

 

A noter, cependant, l’exemple parlant du quartier napolitain de Scampia. Cette immense cité, aux immeubles à formes de voiles de navires, devint l’un des quartiers généraux de la Camorra napolitaine et le principal point de vente de drogue du continent européen.

Chacun ses idéaux, chacun ses basiliques. L’architecte de la cité de Scampia s’est lui suicidé.

La série Gomorra en a fait son lieu de tournage et le groupe de rappeurs PNL y est allé tourner un clip afin d’y faire la promotion de leur mode de vie.  Chacun ses idéaux, chacun ses basiliques. L’architecte de la cité de Scampia s’est lui suicidé.

 

Mais expliquer la délinquance et la criminalité qui règnent dans les cités françaises par l’architecture de celles-ci n’est en réalité qu’une échappatoire de la plus grande malhonnêteté intellectuelle qui soit mais qu’utilisèrent pourtant nombre de journalistes et de responsables politiques français après les émeutes de 2005 pour tenter d’en dissimuler les causes profondes.

 

Lire aussi : Et la banlieue s’embrasa

 

En effet, en Russie comme dans les cités d’Europe de l’Est, ces bâtiments ne sont ni le théâtre de scènes de guerilla urbaine, ni en proie à une délinquance endémique. Au contraire, bien qu’exigus et souvent vétustes, ces immeubles, souvent de plus grande taille qu’en France, ne sont ni dégradés par les habitants ni considérés comme des zones de non-droit où la police n’opère pas. Ils sont tout simplement des immeubles d’habitation.

 

De même, le criminologue Xavier Raufer a depuis longtemps démontré qu’aux Etats-Unis, dans les zones les plus dangereuses de Los Angeles où les gangs hispaniques tiennent les rues et exercent leurs méfaits, les habitations sont le plus souvent des maisons individuelles ou des immeubles de faible hauteur, mais aucunement d’immenses barres de béton composant les grands ensembles français.

 

Arrive donc le moment où la recherche de la vérité doit passer outre les tabous et mettre sur la table la réalité la plus brute.

 

Les cités françaises étaient tout à fait vivables lorsque les travailleurs français y habitaient. Au fur et à mesure des vagues d’immigration extra-européennes encouragées par le patronat, s’y sont installées des familles entières qui sont devenues des communautés recréant l’univers culturel et mental de leur pays d’origine.

Les Français sont partis, laissant ces communautés créer petit à petit des enclaves aux cultures et mœurs étrangères sur le sol français.

Face à ce vivre-ensemble imposé, les Français sont partis, laissant ces communautés créer petit à petit des enclaves aux cultures et mœurs étrangères sur le sol français.

 

« On les a parqués là » est un mantra d’une rare malhonnête ressassé inlassablement par les falsificateurs professionnels. Ces travailleurs immigrés ont choisi de venir eux-mêmes en France et se sont installés dans les zones d’habitations qui correspondaient le plus à leurs faibles revenus. Partant, nombre de ces cités se sont alors communautarisées de façon logique et cohérente. Il était à cet égard savoureux d’écouter le journaliste Edouard Zambeaud dans son émission « Périphéries » sur France Inter, interroger une habitante de ces cités d’origine malienne qui lui expliquait que la cité était « organisée ». « On préfère rester entre nous, telle tour il y a les Maliens, telle tour les Ivoiriens, telle tour, les Sénégalais ». Et le journaliste de conclure par un « Tiens, c’est drôle ça ».

 

Certains jetteront l’opprobre sur les bailleurs sociaux dans l’organisation d’une telle communautarisation mais ceux-ci ne font en réalité que composer avec une réalité naturelle imposée, tout comme les surveillants de prison.

 

Après les violentes émeutes de Villiers-le-Bel en 2007 (multiples tirs de coups de fusils sur les policiers), le journaliste Harry Roselmack était allé enquêter dans cette ville et interrogeait un gardien d’immeuble qui lui assurait qu’il n’y avait plus un seul français de souche qui habitait cette ville. Pourquoi sont-ils partis ?

 

Depuis les premières émeutes de cité dans les banlieues lyonnaises en 1979, l’Etat n’a fait qu’aller dans la seule et même direction, injecter de l’argent à profusion dans « la politique de la ville ». Repeindre des murs, réparer des ascenseurs et arroser de subventions nombre de « grands frères » et associations communautaristes calquées sur le modèle des Frères Musulmans, dans l’espoir que la violence issue de ces cités y reste contenue et ne déborde pas trop en dehors.

 

De plans banlieue en plans Borloo, l’Etat n’a fait que déverser continuellement des dizaines de milliards d’euros dans ce véritable tonneau des Danaïdes. Pour toujours plus de violence et de séparatisme.

 

De fait, l’architecture de ces cités, si elle ne pose aucun problème d’ordre public en Pologne ou en Hongrie, est devenue un véritable problème sécuritaire en France. En effet, ces hautes barres d’immeubles regroupées par quartiers entiers sont, lorsqu’elles sont occupées par une population hostile, de véritables forteresses très difficiles d’accès pour les forces de l’ordre. Lorsque, trop peu nombreuses, ces forces se font systématiquement attaquer de toute part dans les labyrinthes de ces cités et ne peuvent procéder au maintien de l’ordre classique, elles doivent laisser ces zones être tenues en coupe réglée par les bandes de hors-la-loi. Tant pis pour les honnêtes gens qui y vivent encore.

Ces forces se font systématiquement attaquer de toute part dans les labyrinthes de ces cités et ne peuvent procéder au maintien de l’ordre classique.

Si l’intervention dans ces cités doit se faire de façon impérieuse (arrestation d’un caïd, d’un terroriste ou démantèlement d’un gang) alors sont impliquées des forces en très grand nombre avec hélicoptères, fusils d’assaut et matériel anti-émeute. De préférence à l’aube, au moment où le risque d’opposition est le plus faible.

 

 

La poursuite des politiques de laxisme absolu en matière migratoire et sécuritaire est telle qu’il n’y a pas le moindre espoir que la situation ne s’aggrave pas davantage.

 

Le langage officiel employé par le gouvernement (Gérard Collomb, 2018) qui désigne ces zones comme étant des « quartiers de reconquête républicaine » décrit bien la situation actuelle. Une reconquête de ces quartiers est attendue, espérée, voulue, y compris par les pouvoirs publics, mais elle n’advient pas. Peut-être car cette République est devenue moisie, vermoulue, décadente, laxiste, faible, culpabilisée, castrée, infiltrée, trahie de l’intérieur par des cohortes de juges, de préfets, d’officiers supérieurs et surtout de responsables politiques qui affichent toute la dureté possible en terme de communication avant leur élection pour finalement se coucher platement devant la racaille qui règne désormais en maître sur « leurs » cités.

 

Lire aussi : Le plan Borloo est anachronique : ma cité a déjà craqué

 

Pour régler le problème de ces cités, il devient impérieux de commencer par les détruire. Tout d’abord parce que leur architecture permet à des groupes criminogènes d’agir en toute impunité de la loi française. Mais aussi, parce que leur laideur intrinsèque n’a rien à voir avec la beauté de la France. Là où Hausmann avait embelli le cœur de Paris, les cités ont enlaidi sa périphérie. Si dans l’antique Athènes, la hauteur des habitations était limitée et réglementée, peut-être y avait-il une raison à cela ? Peut-être que de voir d’immenses barres d’immeubles se dresser au milieu des champs bucoliques de Seine et Marne ou des Yvelines, ou encore en plein milieu de la Marseille de Marcel Pagnol a tout de l’hérésie et rien à voir avec le charme à la française ?

 

Détruisons ces immondices et retournons à nos canons classiques d’antan, tels que nos pères grecs et romains les avaient élaborés. L’architecture française a su tant apporter à la culture du monde, il serait criminel de ne pas continuer à la voir perdurer.

Un coup de charter sera bien plus efficient qu’un coup de Kärcher.

Quant à l’inévitable reprise en main de ces zones de Non-France, il doit devenir évident qu’un coup de charter sera bien plus efficient qu’un coup de Kärcher. Et peu importe que la reconquête de ces cités se fasse sous l’appellation d’ «Opération Ronces », « Broussaille » ou « Reconquista ».

 

L’essentiel est qu’elle ait lieu.

 

Romain Sens

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