La CNCDH est l’un de ces machins de l’État. Quand vous êtes un ministre, vous êtes occupé à des tâches secondaires comme défoncer en réunion des portes ouvertes par votre cabinet, ou communiquer. Il vous reste peu de temps pour réfléchir. Alors vous créez des commissions pour le faire à votre place. Parce que vous ne pouvez pas reconnaître que vous n’êtes pas au niveau, vous invoquez le besoin de neutralité pour justifier qu’un ministre n’ait pas d’avis propre. Et comme vous êtes un politicard, c’est-à-dire que vous avez une mentalité de chef de bande, vous faites très attention aux gens que vous nommez. Des nominations, il y en 64 dans la CNCDH. Il en faut des membres pour conseiller l’État en matière de droits de l’homme et lui faire des propositions.
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Dans la liste se trouve pêle-mêle des ONG, des personnalités qualifiées ou des magistrats, à l’instar de Mme Anne Caron-Déglise, l’avocate générale de la Cour de cassation qui pense qu’un père peut devenir la mère de son enfant. Mais vous trouverez aussi des experts indépendants des droits de l’homme. Il en existe des centaines. Vous vous rappelez qu’en 2018, la loi française anti-burqa a été condamnée par le comité des droits de l’homme de l’ONU. Dans les faits, le document émanait d’un collège de 18 experts. Ces gens sont des clercs dont la volonté tient lieu de conscience. Pour une ONG, placer des gens au sein de la CNCDH est un joli hochet, et surtout un gage de reconnaissance par l’État, ce qui facilite les financements pour des gens opposés à notre civilisation, au premier rang desquels les fondations américaines. [...]
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