Alexandre Marcel est le président du comité Idaho France (« International day against homophobia »), une association qui vient en aide aux personnes dites LGBTI persécutées en raison de leurs orientations sexuelles en France et à l’étranger. L’homme était également porte-parole de l’association STOP Homophobie jusqu’à ce qu’au printemps 2018 il commette l’irréparable : défendre Cyril Hanouna accusé d’homophobie par de nombreuses associations officielles après la diffusion d’un sketch dans TPMP, au cours duquel l’animateur interprétait un personnage efféminé. Cela lui a valu d’être la victime d’un violent cyberharcèlement de la part de ses anciens camarades des associations LGBT et de devenir infréquentable. Notre homme connaît donc bien son sujet. Pour lui, pas de doute, le problème de toutes ces associations est qu’« elles sont bien trop politisées, politisées à gauche ». À l’origine et au cœur de ce processus se trouve l’association assez peu connue du grand public Homosexualités et socialisme (HES) fondée en 1983. Comme son nom l’indique, HES est le fruit du mariage entre associations LGBT et Parti socialiste. Si le PS semble aujourd’hui, à l’échelle nationale, aussi vigoureux qu’un cadavre desséché, il ne faudrait surtout pas sous-estimer l’influence grandissante de ce rejeton, notamment à Paris, centre du pouvoir, où les équipes d’Anne Hidalgo et les responsables associatifs font bon ménage. Les dirigeants ou ex-dirigeants de ces associations, comme Joël Deumier pour SOS Homophobie et Guillaume Mélanie pour Urgence Homophobie, font pour beaucoup partie de la liste Paris en Commun de la maire sortante
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