Le mois de septembre a été celui de grandes victoires pour les droites européennes. En Suède d’abord, où la coalition unissant les Démocrates de Suède de Jimmie Akesson au Parti conservateur d’Ulf Kristersson a gagné les législatives contre le bloc social-démocrate en déjouant les pronostics. La situation italienne était différente. Le centrodestra était favori et a transformé l’essai, Giorgia Meloni devient la première femme Président du Conseil de l’histoire italienne.
Le « populisme » et le « post-fascisme » n’ont rien contre les femmes en Europe, bien au contraire
« Les loups sont entrés en Rome. Cessez de rire charmante Elvire, les loups sont entrés en Italie », déclarait dans un message sibyllin Sandrine Rousseau après l’officialisation des résultats. De fait, Rome est liée à la louve depuis 753 avant Jésus Christ. Les loups n’entrent pas en Italie, ils y sont chez eux. Madame Rousseau aurait d’ailleurs pu se réjouir qu’un nouveau bastion du patriarcat, et pas des moindres concernant la très machiste Italie, était tombé. Preuve est faite que le « populisme » et le « post-fascisme » n’ont rien contre les femmes en Europe, bien au contraire. Le succès de Georgia Meloni, qui s’est imposée très largement en tête au sein de la coalition, mettant Matteo Salvini en grand danger à la tête d’une Lega moribonde chutant de plus de 20 points en deux ans, s’inscrit dans une vague européenne de renouvellement à la tête des exécutifs nationaux. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la perspective du déclassement économique, de l’immigration massive et de son corollaire qu’est l’insécurité chronique, il est à parier que d’autres pays suivront après les Suédois et les Italiens. [...]
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