Une belle histoire d’amour entre un migrant et une raciste : vous en rêviez. Le genre d’argument niais qui vous donne envie de vous rendre à la projection presse armé d’un bazooka. Mais comme nous ne sommes pas de gauche, nous refusons de juger un film sur son propos idéologique. Du moins on essaye. Et ce n’est pas facile. Ça démarre fort : Marina Foïs enterre son mari, elle semble peu touchée, et on la comprend, c’était un flic raciste, alcoolique (le bougre est mort d’une cirrhose) qui la battait régulièrement. C’est beau comme une banderole du PSG : raciste, violent, alcoolique, bienvenue chez les Chtis. Les collègues s’enflamment : « Ils sont pires que nos arabes, ce sont des vrais sauvages ! » déclame l’un d’eux en parlant des migrants. Restons neutres : ça peut arriver, et après tout, c’est tiré d’une histoire vraie. Marina Foïs est habitée, c’est le rôle de sa vie, elle ne parle plus, elle hurle, et sans maquillage. [...]
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