C’est une polémique qui paraît aujourd’hui bien désuète. Souvenez-vous : au début des années 90, le jeu de rôle, ce hobby de lycéens nés dans les années 70 et popularisé outre-Atlantique par Donjons et Dragons, connaît un « bad buzz » conséquent en France. En cause, un suicide d’adolescent et surtout l’incompréhension des non-initiés pour ce mélange bizarre entre le wargame, le jeu de plateau et le théâtre improvisé, avec des livres de règles épais comme des bottins, touffus comme des manuels d’occultisme. À l’époque, Mireille Dumas, prêtresse du PAF, distribue les mauvais points et alerte l’opinion publique. En vain : au final, comme le dira la regrettée Anne Vétillard, pionnière du jeu de rôle en France, ce jeune homme aurait très bien pu pratiquer le ski de fond ou le macramé, il aurait connu la même fin tragique. [...]
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