« Faire vivre et laisser mourir ». Voilà l’adage de notre administration postmoderne, à croire en Foucault. Le philosophe estimait en effet que le champ de nos libertés réelles était tellement restreint dans l’État bureaucratique qu’il ne nous restait plus que celle de mourir. L’entreprise Angelofdeath® a décidé de le prendre au mot. Kenzo Ashcar, âgé d’à peine 27 ans, et son entreprise Angelofdeath® (créée en 2020, en plein confinement) ont fait récemment la Une de Challenges lorsqu’elle est devenue la 24e licorne française.
Mais celle du jeune diplômé de Polytechnique tranche avec ses congénères de la French tech. En effet, la startup offre un service abrupt : la mort. « Aujourd’hui, on peut choisir le carburant de sa voiture, la taille de ses seins et même la couleur des yeux de ses enfants. Alors pourquoi pas la date, le jour et l’heure de sa mort ? », nous lance, un brin provocateur, le jeune entrepreneur, tandis que nous le retrouvons dans un restaurant du IIe arrondissement. [...]
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