Sortant de chez un fromager, dont les vitrines étaient bien garnies sans tomber dans l’amoncèlement cornucopiasque, je me pris à considérer le plaisir innocent que j’avais à contempler cette honnête abondance dont je n’avais prélevé qu’une petite portion, brèche bientôt comblée puisque les réserves regorgeaient sans doute de semblables fromages. Les étals bien composés évoquent un monde harmonieux, de même une table chargée des treize desserts de Noël et un buffet sur lequel on vient de ranger toutes les courses faites au marché. [...]
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