Pourquoi revenir sur le cas Landru aujourd’hui ?
Je voulais approfondir l’affaire en lui consacrant un livre entier. Landru est un inconnu célèbre : il est l’un des rares criminels à figurer au Petit Larousse, mais que sait-on de sa vie, de ses victimes, de son mode opératoire, des réactions qu’il a suscitées ? Il fallait rouvrir le dossier tout entier.
Vous le faites sous forme d’un « romanquête » raconté par Jean Belin, le policier qui l’a confondu…
Je voulais enquêter, je suis donc entré dans la peau de Belin, alors jeune inspecteur des Brigades du Tigre. Il a l’intuition qu’un même homme est à l’origine de deux disparitions de femmes et il suit cette piste, malgré sa hiérarchie qui se moque de lui : en 1919, le concept de « tueur en série » n’existe pas et on a tendance à sourire au sujet des disparitions de femmes, qu’on suppose motivées par des escapades amoureuses. Et puis, je voulais évoquer Landru avant son procès : l’inventeur d’un vélo à moteur (ce qui fait de lui un précurseur des « mobilités douces »), l’escroc récidiviste, le séducteur… [...]
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