mment parler d’une œuvre qui nous domine depuis cinq siècles? Médiocre question du lecteur du XXIe siècle, qui ne pratique plus ni ses classiques ni même ses modernes et se trouve fort démuni devant l’incroyable tourbillon de personnages nés de l’esprit italien renaissant, ou plutôt re-nés, réinventés à partir des matières de Rome, de France et de Bretagne, enlacés pour un ballet sans fin de 38 000 vers. En réalité, l’Arioste, puisque c’est de lui qu’il s’agit, pour génie qu’il soit, emboîte le pas immédiat de Boiardo, dont le Roland amoureux serait au Roland furieux ce que le Hobbit est au Seigneur des anneaux : une préface effacée. [...]
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