Les stades sont pleins de dieux. Faut-il plaider pour une séparation des Églises et du foot?
Le bandeau « 100 % Jésus » qu’arborait Neymar après la victoire du Brésil aux Jeux Olympiques avait provoqué une polémique. Les pros y voyaient un bel acte de Foi, les antis hurlaient que cela n’avait rien à faire sur un terrain de football. « Cachez ce prosélytisme que je ne saurais voir ». Quelques années plus tard, l’attaquant égyptien, star de Liverpool, faisait la Une du Monde avec cette mention : « Mohamed Salah, le footballeur qui fait aimer l’Islam à Liverpool ». Là c’est unanime : « Il change la perception de l’Islam en Angleterre », « ses parents sacrifient des veaux avant chaque match important, c’est peut-être ça qui le fait gagner », s’interroge en toute complaisance LCI. Puis de renchérir en s’esbaudissant du courage de l’attaquant qui observera le ramadan même pendant la finale.
En réalité, la religion et les terrains de foot ont toujours (…)
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