[vc_row][vc_column][vc_column_text css=”.vc_custom_1579522834772{margin-right: 25px !important;margin-left: 25px !important;}”]
Des militants LGBT cagoulés ont agressé dimanche matin un car de pèlerins normands. Ces activistes l’ont brillamment confondu avec un véhicule qui transportait des manifestants caennais en route pour Paris pour manifester contre le projet de loi de bioéthique
Ces militants encagoulés n’en sont certes pas à leur coup d’essai. Habitués à perturber les actions locales d’Alliance Vita depuis plusieurs années, ils étaient déjà passé à la vitesse supérieure le 6 octobre lors de la première mobilisation contre la loi de bioéthique en agressant des malades de retour de Lourdes dont ils avaient déjà pris le car pour celui de manifestants.Sur un cliché pris ce jour-là, on apercevait l’activiste Bérengère Tessé, par ailleurs co-présidente de l’association « l’Aqueerium » de Caen – « qui veut faire se rencontrer féministes et queers » et dont le premier étage héberge la permanence d’une antenne du centre LGBTI de Normandie. « L’Aqueerium » dément avoir participé à ces manifestations et assure que Bérengère Tessé l’a fait à titre personnel.
Maxime, membre des AFC présent sur place lors de cette agression du 6 octobre, nous raconte qu’« une vingtaine d’individus, dont certains étaient cagoulés » s’en sont pris ce jour-là « vers 8 heures du matin » devant la maison diocésaine de Caen à ces malades « qui avaient roulé toute la nuit ». Les médecins présents ont dû descendre du bus pour « négocier avec les militants LGBT pour qu’ils les laissent passer ». Le bus affrété par les AFC pour se rendre à la manifestation parisienne est ensuite arrivé lui aussi à la maison diocésaine. « Ils nous ont insultés et empêchés de monter dans le véhicule », selon Maxime. « Ils nous ont même craché dessus », ajoute-il. Ce n’est finalement qu’« avec l’aide de la police » que le départ a été possible.
Ces militants LGBT ont encore fait preuve de leur perspicacité à toute épreuve en reproduisant leur erreur ce dimanche matin. Cette fois, ce sont des pèlerins en route pour Pontmain qui ont été pris pour cible, encore une fois à 8 heures du matin, « exactement au même endroit » que la première fois. Des enfants se trouvaient dans le véhicule. Hier, les agresseurs avaient au moins pris la peine d’être « tous cagoulés ». Ils ont ensuite « bombardé le car de boules de peinture » et l’un des audacieux de la bande a même essayé de monter sur le car, mais sans pouvoir empêcher cette fois son départ. Les manifestants caennais ont, eux, pu se rendre à Paris sereinement en partant non pas à 8 heures mais à 10 heures du matin.
Certes, plus de peur que de mal. Mais ce qui « apparaît grave », comme l’a expliqué à France 3 région le Père Laurent Berthou, présent dans le car pour Pontmain, « c’est cette montée de violence ». Il poursuit en lançant un appel « à la paix sociale et au respect des opinions des uns et des autres » et, pour le moment, refuse de porter plainte. Si personne n’a été blessé physiquement, les répercussions ont été réelles sur les occupants du bus. Également contacté par France 3 Région, Laurent De Graw, le directeur d’Alizé Voyages, la compagnie de bus qui transportait les pèlerins vers Pontmain, a déclaré que son chauffeur a été choqué « psychologiquement ». Ces agressions de groupes LGBT sont à mettre en perspective avec celle qu’a subie Alliance Vita à Rennes le lundi 13 janvier. À quand la fin de l’impunité ?
Par Ange Appino
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]