Emmanuel Macron, dans son discours aux Bernardins du 9 avril, a qualifié l’électorat catholique d’animal étrange. Ceux qui, traumatisés par le fiasco Fillon, sont aujourd’hui orphelins après avoir été la dupe de beaucoup, le seront-ils une fois de plus ?
Macron sait faire des discours. Libération évoque « une dissertation bien troussée par un président « philosophe » et son staff de trop bons élèves ». D’ailleurs, il n’a même pas peur de l’union de la gauche reconstituée pour l’occasion contre l’atteinte à la laïcité ! Comme pour l’anniversaire de l’assassinat du père Hamel, le 26 juillet 2017, il a fait tourner les algorithmes et utilisé le champ lexical de l’autre. Celui qui est le meilleur représentant du tout économique fut « en plein délire métaphysique » comme le souligna La France insoumise. L’européiste atlantiste osa utiliser un ton barrésien avec une pointe de personnalisme : « Je considère que la laïcité n’a certainement pas pour fonction de nier le spirituel au nom du temporel, ni de déraciner de nos sociétés la part sacrée… »
Tout ça pour ne rien dire réellement tout en faisant la leçon à l’Église. Macron a finalement parlé comme un évêque, dans la juste mesure mais avec autorité. Aucun engagement (…)
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