Et si Macron était le premier responsable du séjour de Carlos Ghosn dans les geôles nipponnes ? Posée dès l’arrestation du PDG de Renault le 19 novembre 2018 à Tokyo, la question n’en est plus une parce que la réponse est évidente. Lorsqu’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, avait fait acquérir en avril 2015 près de 5 % supplémentaire du capital de Renault par l’Etat pour doter le gouvernement français, grand expert en stratégie industrielle comme chacun sait, d’une minorité de blocage, les Japonais de sa filiale à 43 %, Nissan, ont pris cette opération pour ce qu’elle était : Nissan allait devenir une entreprise publique détenue par l’État français, l’alliance allait devenir asservissement. Ils se sont donc fâchés tout rouge et n’ont pas trouvé d’autre façon de sortir de ce piège que de se débarrasser de Carlos Ghosn par n’importe quel moyen, y compris les plus douteux et les plus brutaux. [...]
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