Si certains, dans ces pages-mêmes, prétendent que le rock est mort, d’autres semblent démontrer l’inverse. Depuis sa naissance en 2007, le label parisien Born Bad Records y parvient même avec un certain panache. En pariant sur des styles qui n’avaient plus droit de cité comme le rock garage ou le post-punk, son fondateur a réalisé un rêve de gosse.
Si vous pensez que Taxi Girl ou Noir Désir constituent l’horizon indépassable du rock français, vous feriez mieux de vous plonger dans le catalogue de cet incroyable dénicheur de talents qu’est Jean-Baptiste Guillot (ou JB Wizz pour les intimes), 44 ans. Tête pensante du label, ce petit gars de Romainville s’est jeté à corps perdu dans l’aventure il y a onze ans, pour prouver à la face du monde que la France était capable de produire autre chose que de la soupe pour bobos en mal de sensations fortes. Pour en parler, il m’a reçu dans l’entrepôt de son label à Montreuil. Volubile, doté d’une culture musicale à faire pâlir le chroniqueur le plus chevronné, il se définit lui-même comme un « activiste de l’underground ».
Passionné de vieilles voitures américaines et de rock’n’roll, il a grandi dans la banlieue parisienne où [...]
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