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Au fil des révélations liées à l’horrible drame de la préfecture de police de Paris, où quatre personnes ont perdu la vie et de nombreuses autres ont été blessées, nous apprenons que le meurtrier Mickaël Harpon affichait un profil extrêmement inquiétant avant de passer à l’acte. Plusieurs témoins entendus ont notamment fait été d’éléments qui auraient dû conduire à la mise à pied d’un homme aussi psychologiquement instable que manifestement extrême dans ses opinions et ses croyances.
Un collègue de Mickaël Harpon a notamment fait savoir que ce dernier avait légitimé les attentats islamistes contre la rédaction de Charlie Hebdo. Quelques jours plus tard, il relayait sur Facebook un article affirmant que la France serait « l’un des pays les plus islamophobes d’Europe ». Que faisait donc un converti à l’islam radicalisé et instable dans un des principaux services de renseignement français, luttant, triste ironie de l’histoire, contre l’islam radical ? Mickaël Harpon avait accès à des informations ultrasensibles en sa qualité d’informaticien, ce qui ajoute encore à la terreur. A-t-il pu transmettre des informations à d’autres islamistes ? Pis, sous couvert d’anonymat, des policiers ont évoqué des pressions venues de la DRPP pour que ne soient pas révélés les différents indices qui pouvaient prouver que monsieur Harpon était radicalisé.
Noam Anouar, délégué syndicale VIGI Police, l’a clairement dit sur Europe 1 : “On a voulu nous forcer la main pour nous orienter vers la piste de la démence et de la folie passagère, or petit à petit les éléments matériels nous ont amenés à conclure qu’il s’agissait d’un acte délibéré, préparé, prémédité et à vocation terroriste. (…) Dès le départ, j’ai ressenti une forme de violence communicationnelle de la part de personnes qui souhaitaient protéger l’institution et la dédouaner de ses responsabilités”.
Le ministère de l’Intérieur avait-il pris connaissance de ces faits ? Premier cas d’acte terroriste commis de l’intérieur même de nos services de renseignement, l’affaire Harpon montre que notre Pays est infiltré et gangréné par la menace islamiste, au cœur des institutions chargées de notre protection. Est-ce que la correction politique a pu empêcher que Mickaël Harpon ne soit surveillé plus avant ? C’est une hypothèse non négligeable. C’est une hypothèse terrifiante. Noam Anouar, délégué syndicale VIGI Police, l’a clairement dit sur Europe 1 : “On a voulu nous forcer la main pour nous orienter vers la piste de la démence et de la folie passagère, or petit à petit les éléments matériels nous ont amenés à conclure qu’il s’agissait d’un acte délibéré, préparé, prémédité et à vocation terroriste. (…) Dès le départ, j’ai ressenti une forme de violence communicationnelle de la part de personnes qui souhaitaient protéger l’institution et la dédouaner de ses responsabilités”.
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Plus inquiétant encore, le policier estime que ce drame aurait pu être évité avec une meilleure coordination entre les services et une plus grande attention portée aux « signaux faibles », c’est-à-dire avec un travail plus fin sur le plan psychologique : « La direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) a beaucoup fait parler d’elle dans ses faillites de la lutte antiterroriste dans la vague d’attentats qui nous a frappés depuis 2015. Cette disparité des services de renseignement, ce cloisonnement entre les différents organes de la police nationale, de la sécurité intérieure et de la sécurité extérieure, et ces guerres d’ego fratricides entre les services sont préjudiciables aux concitoyens et aux policiers ».
Plutôt que de s’acharner sur ceux qui osent dire ce qui se passe dans notre pays, le gouvernement devrait s’acharner à trouver les islamistes qui ont pénétré nos défenses immunitaires et les éliminer. Finalement, le plus grand problème de la France est sa gestion des ressources humaines. Corset étouffant pour les uns, honnêtes et discrets, l’appareil d’Etat est aussi laxiste avec les autres. La politique du « pas de vague » accouche d’un tsunami.
Ce véritable scandale ne doit pas être minimisé. Il faut trouver les responsables et purger les services des personnes suspectées de radicalisation islamiste. Nous ne pouvons pas tolérer qu’avec de tels moyens mis en branle, intégrant des règles de surveillance exceptionnelles à notre droit positif, de telles fautes soient possibles. C’est la crédibilité de nos services qui est en jeu, de même que celle du ministère de l’Intérieur. Plutôt que de s’acharner sur ceux qui osent dire ce qui se passe dans notre pays, le gouvernement devrait s’acharner à trouver les islamistes qui ont pénétré nos défenses immunitaires et les éliminer. Finalement, le plus grand problème de la France est sa gestion des ressources humaines. Corset étouffant pour les uns, honnêtes et discrets, l’appareil d’Etat est aussi laxiste avec les autres. La politique du « pas de vague » accouche d’un tsunami.
On le voit d’ailleurs avec le cas Hadama Traoré : les thèses indigénistes, intersectionnalistes ou “décolonialistes” sont le terreau fertile sur lequel pousse la haine. Autrefois, un membre trop actif du Parti communiste pouvait se voir refuser l’accès à certaines fonctions militaires. C’était tout à fait logique en période de Guerre froide…
Gabriel Robin
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