Du Rohmer jusque dans le titre, un sujet ô combien d’actualité, celui de l’écart entre l’action et la pensée, le politique et les « gens ». Deux interprétations délicieuses : celle de Fabrice Luchini en maire de Lyon, qui se décrit lui-même sans carburant et qui recrute une jeune normalienne, Anaïs Demoustier (toujours parfaite), chargée de substituer aux discours creux des communicants, des mots riches, vrais et profonds.
En guise d’ouverture, nous suivons Alice de son appartement avec vue sur Lyon aux couloirs sinueux de l’Hôtel de Ville, jusqu’à son bureau, où, sur le pas de la porte, s’inscrit le nom du réalisateur. Malheureusement, c’est une porte que nous ne passerons pas, le réalisateur refusant de[...]
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