Dans cet ouvrage somme Pierre-André Taguieff se livre à un exercice passionnant, celui de rendre compte de la postérité nietzschéenne aussi foisonnante et hétéroclite que le philosophe lui-même. Récapitulant la pensée de l’ermite de Sils-Maria, Taguieff y voit une sorte de bouillonnement dont les contradictions interdisent la récupération, sauf à tronquer une pensée rétive à toute facilité interprétative. On sait que Nietzsche sera néanmoins largement détourné par à peu près tout le monde, chacun le truquant pour en faire le héraut de sa propre pensée. Est-ce à dire qu’on ne peut rien tirer d’autre de Nietzsche que lui-même ? [...]
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