Souvent étiqueté « opéra-bouffe », la Cenerentola de Rossini est en réalité un « mélodrame joyeux », où la veine sentimentale le dispute à la verve comique, avec une fraîcheur et une vivacité irrésistibles. La production de Guillaume Gallienne au Palais Garnier, créée en 2017, penche – trop – du côté sérieux. Eh oui, la vedette de la Comédie Française et du cinéma d’autofiction s’est essayée à l’opéra, puisant dans ses souvenirs napolitains et dans l’étymologie du rôle-titre. Tout se passe devant les murs rouge ocre d’un palais délabré, à moitié submergé par les cendres, vestige ou prémonition d’une catastrophe qui, à l’instar d’une puissance volcanique, secoue le destin de Cendrillon, la délivrant de l’humiliation au prix de l’innocence. [...]
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