La télé peut rendre service à l’opéra, comme le démontre la nouvelle production d’Hamlet, montée à Bastille le mois dernier, et qui gagne à l’écran presque tout ce qu’elle perdait à la scène. Étrange consolation (la captation intelligente et rythmée réduisit l’impression d’incohérence et d’obscurité) pour un spectacle où le trublion des théâtres parisiens, Krzysztof Warlikowski, affichait les symptômes du déclin. Le metteur en scène polonais serait-il en panne d’inspiration? Son Hamlet psychiatrisé, fumant sans cesse, jouant avec une voiture radiocommandée, couchant avec sa mère, proclamé roi en costume de Pierrot noir (car oui, le livret penche pour le final « heureux » de Dumas), sent le déjà-vu, la répétition lassante de ses travers habituels, hissés au rang de manière. [...]
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