Guillermo Del Toro, avant d’être adoubé par Hollywood pour des blockbusters à la moraline parfois pesante (La Forme de l’eau) était un vrai cinéaste fan-boy, allaité à toute la culture série B des années 70 et 80. Avec Pacific Rim, il rend un hommage vibrant aux films japonais de kaijus (monstres) qui mettent en scène des robots géants aux prises avec des créatures post-apocalyptiques. Un projet casse-gueule sur le papier, qui se solda par un petit succès d’estime : pourtant Del Toro remplit parfaitement le cahier des charges en signant un film à la fois survolté et iconique, qui se paye le luxe de parfaitement intégrer son legs nippon à une focale plus large, embrassant aussi les démons de la modernité. [...]
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