A l’été 2015, les pays d’Europe centrale faisaient bloc contre l’angélisme migratoire d’Angela Merkel. Et pourtant ces migrants ne faisaient que transiter. Le système social n’est pas aussi prodigue qu’en Europe de l’Ouest (l’équivalent du RSA en République tchèque est de 130 euros par mois) et les gouvernements n’ont pas les moyens de garder les migrants. Cette victoire partielle amène à se demander : les pays d’Europe centrale s’accordent-ils sur une vision conservatrice et une alternative au libéralisme mondialisé de l’Union européenne ?
L’idée qu’il existe une racine commune à toutes les pensées de l’Europe centrale est évidemment contestable. L’opposition à la perte de la souveraineté nationale est forte et résonne avec le Brexit, mais elle manque d’unité parce que les mentalités sont différentes selon les anciens pays communistes. La Pologne puise son conservatisme dans sa population catholique, tandis que le président Victor Orban joue (…)
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