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Lorenzo Fontana : « La bataille se joue entre les identités et le multiculturalisme »

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Publié le

14 décembre 2017

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Fontana1
Entretien avec Lorenzo Fontana, vice-maire de Vérone et député européen de la Ligue, principal acteur de la victoire des autonomistes en Lombardie et en Vénétie. Quelles leçons tirer des deux référendums consultatifs remportés par votre camp le 22 octobre en Lombardie et en Vénétie ? Le référendum local est une question fondamentale pour l’Italie dont les régions sont si di-verses, et que l’État central a tant abîmées : le Nord comme le Sud en ont souffert, et en parti-culier le second. Mais aujourd’hui, d’un point de vue économique, ce sont nos PME du nord qui pâtissent de cette politique. Les identités territoriales sont d’ailleurs un modèle à valoriser non seulement en Italie mais dans toute l’Europe, contre l’État et l’Union européenne qui les affai-blissent et les dissolvent. Nous souhaitons plus d’autonomie pour remettre en valeur les spéci-ficités des régions. Quels moyens préconisiez-vous pour atteindre cette autonomie ? Nous voulons redonner plus de pouvoir au législatif, et transférer de nombreuses compétences de l’État central vers les régions. L’État doit assurer certains services importants, comme les grandes infrastructures, la défense, la diplomatie, et rendre en échange aux collectivités locales la liberté de choisir leurs priorités et la destination de leurs ressources. En Vénétie, nous comp-tons de nombreuses PME que nous devons soutenir pour qu’elles survivent sur le marché eu-ropéen et mondial. Plus d’autonomie permet plus de réactivité. Rome n’est pas tout. Milan même n’est pas tout. Nous-mêmes n’avons par exemple pas grand-chose en commun avec Mi-lan, et nos différents problèmes doivent pouvoir être gérés au plus près. C’est du fédéralisme ? Oui. Notre projet de modification de la Constitution italienne devrait permettre de transférer aux régions vingt-trois compétences nouvelles, comme le contrôle des infrastructures ou celui des banques territoriales. Pour la santé, nous aimerions que l’impôt puisse être levé locale-ment. L’idée de fond global est d’ailleurs que (...)
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