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Vercingétorix dans Vercingétorix, la légende du druide roi
15 millions de budget et un personnage mythique : avouons que jouer le rôle de Vercingétorix – jamais mis à l’écran sinon en 1909 mais personne ne le sait – en échange d’une immunité à vie contre le Covid-19 était plutôt tentant sur le papier. Vous vous voyez déjà en William Wallace version braie, pulvériser ces tarlouzes de Romains en jupette et hurler « Liberté » du haut des remparts d’Alésia, jusqu’au moment où vous découvrez cette merveilleuse réplique « Gauloise, gaulois ».
Vous vous voyez déjà en William Wallace version braie, pulvériser ces tarlouzes de Romains en jupette et hurler « Liberté » du haut des remparts d’Alésia.
Là vous vous dites que ça pue la cervoise faisandée et que le scénario a été pondu par un bolcho-indigéniste. Rassurez-vous, le résultat sera encore pire à l’écran, au point que vous supplierez qu’on vous inocule à haute dose le virus soja pour échapper au massacre.
Un aperçu rapide de la mort du gaulois Moscatos (joué par l’ex -ugbyman Vincent Moscato), scène que le réalisateur vous promettait, trémolos dans la voix, aussi tragique que la disparition de Wilson dans Seul au Monde :
Robin dans Batman et Robin
Avec Georges Clooney, Arnold Schwarzenegger et Uma Thurman au casting et même si le rôle de Bruce Wayne vous été soufflé par Clooney, vous vous dites qu’il y a pire pour débuter une carrière à Hollywood et qu’en plus, votre personnage trône en gros sur l’affiche. Vous n’auriez pas dû. Mais vraiment pas. Déjà personne ne vous a prévenu de la lecture crypto-LGBT de de la relation entre Batman et Robin. Bon d’accord, votre costume en cuir moule-boule aurait pu vous alerter. Mais ce n’est qu’en découvrant le décor Gay-Pride que vous prenez conscience de l’enculade. Arc-en-ciel de couleurs criardes, une Batmobile aussi classe qu’une bagnole de jet-setteur à Saint-Tropez, des bruitages de flipper et des dialogues fins comme du Angot. Rarement le cinéma aura été aussi laid.
Un petit aperçu :
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Aladdin dans Les Nouvelles Aventures d’Aladdin
Bon d’accord, chevaucher un tapis roulant et avoir un génie à dispos planqué dans une lampe à huile peut expliquer que vous ne soyez pas trop regardant. Mais il y a des limites. Imagine-t-on un scénario de Michael Young mis en scène par Hanouna ? Vous le vomissiez, ils l’ont fait. Une daubasse à rendre les Charlots profonds comme Bergman. Le scénario tient sur une ligne, la caméra est tenue par un borgne et vos collègues acteurs semblent aussi à l’aise qu’un constipé sur un pont de singe.
La bande annonce :
Mariner dans Waterworld
À la suite d’une catastrophe écologique, la terre est recouverte par les océans. Les rares survivants vivent sur des atolls artificiels, rêvant d’une contrée mythique, Dryland, recouverte de vastes forêts et de profondes vallées. Vous êtes Mariner, un homme mutant.
Le côté cool c’est que vous pouvez nager hyper longtemps et super vite sous l’eau, le côté chiant c’est qu’on vous a greffé des branchies derrières les oreilles et que vos pieds sont palmés.
Le côté cool c’est que vous pouvez nager hyper longtemps et super vite sous l’eau, le côté chiant c’est qu’on vous a greffé des branchies derrières les oreilles et que vos pieds sont palmés. Le réalisateur vous a vendu un Mad Max en pleine mer, la réalité est plus proche de la 7e compagnie à la piscine. C’est très long, grotesque et en plus le producteur n’a plus un radis pour vous payer à cause du décor ( pourtant à 99% d’eau) qui a explosé le budget.
La bande annonce :
Terl dans Battlefield Earth
Vous êtes en l’an 3000, la terre n’est plus qu’un désert et l’homme une espèce en voie de disparition, ce qui ravit les animalistes juste avant qu’ils ne découvrent qu’ils sont aussi des hommes. Les Psychlos, des trucs pas très aimables qui ont flingué la planète, règnent. Vous êtes Terl, l’un des chefs de leur sécurité, un cador qui fait flipper tout le monde. En face, dans les Rocheuses, vit Jonnie Goodboy (un gentil au cas où vous ne l’auriez pas compris) et ce con veut redonner espoir et dignité aux siens, deux notions que vous avez mis 1000 ans à atomiser. Ce qu’on ne vous avait pas dit c’est que le scénario est adapté d’un bouquin de Ron Hubbard, le fondateur de la Scientologie. Si leur monde est comme le film, on se demande par quel carabistouille leur saloperie de secte attire autant de gens. Crétin, hideux et terriblement sérieux, l’un des plus gros nanard du XXe siècle.
Arthur de Watrigant
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