Soul devait couronner le grand retour de Pete Docter à la mise en scène. Après le succès de Là-haut et de Vice Versa, le plus existentialiste des artistes de Pixar entendait bien mettre la barre plus haut en choisissant le thème le plus casse-gueule possible : la mort.
On voyait bien sur le papier comment Soul avait tout pour être un chef-d’oeuvre : la confrontation entre l’univers libéré du jazz et l’au-delà régi par des lois immuables, un discours un peu méta qui évoque les difficultés de points de vue au sein des grandes entreprises (pour un animateur de Pixar, le monde est une grande entreprise), et une ambition graphique qui voulait se mesurer à l’histoire du dessin animé et de la représentation problématique du paradis et des âmes… [...]
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