Si les manifestants du mouvement Justice pour Adama étaient un tant soit peu habiles, ils auraient demandé aux militants de Génération identitaire de descendre manifester avec eux, contre tous les racismes. Las, ceux qui se plaignent d’un racisme « systémique » n’ont rien trouvé de plus intelligent que crier « sales juifs » aux militants, et leur ont même fait l’honneur de quelques mortiers. Parmi les militants, une demoiselle a crevé l’écran tant l’image était forte. Elle était menue mais droite, et semblait une de ces femmes dont notre Histoire regorge, un de ces corps soudainement donnés à l’âme de notre pays, à la fois capitaine et étendard, pour montrer aux hommes ce qu’ils doivent protéger et chérir, de la convoitise des Huns, Anglais ou autres Omeyyades.
Est-ce trop d’emphase pour une si jeune étudiante de vingt ans ? Oui, si l’on raisonne. Non, si l’on ressent. Et la France n’a jamais voulu choisir entre les deux. Quoi qu’il en soit, cette Jeanne d’Arc-là ne manque pas de Gilles de Rais virtuels, si l’on en croit la somme d’hommages plus ou moins inspirés qu’elle traîne dans le sillage de ses comptes Twitter entre deux suppressions. Elle ne manque pas non plus de Cauchon, dont les réquisitoires sont parfois plus créatifs qu’un simple bûcher.
Aucune ville n’a jamais récompensé ses Cassandre. Avec cette notoriété qu’elle utilise comme un outil, viennent immanquablement les craintes
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