Inquiétude pour le bassin de Raoul Larche : la Réunion des Musées nationaux menacerait ce joyau d’Art Nouveau.
Ceux qui aiment l’art nouveau et néobaroque, autrement dit l’art qui a principalement fait la splendeur de la France à la fin du XIXe et au tout début du XXe , savent qu’il n’en reste pas grand-chose à Paris. Il y a eu les fontes de bronzes consenties par le régime de Vichy pour fournir du métal à l’occupant. Il y a eu, aussi et surtout, l’effet du long dénigrement induit par la modernité, avec son lot d’absence d’entretien, de ruines et de destructions pures et simples. Mais il reste, au milieu de Paris, un îlot préservé pour l’essentiel, une sorte de glorieuse butte-témoin d’un âge géologique révolu : l’ensemble constitué par le Grand Palais, le Petit Palais et le pont Alexandre-III. Peut-être pas dans le même état de conservation pour longtemps, justement…
En effet, le 11 juin dernier, la Réunion des musées nationaux (RMNGP) présentait devant cent cinquante de ses cadres un projet de modernisation (...)
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