Dans la France d’Audiard, et du Général, il existait quelques coins abritant une mafia locale : Paris, Grenoble et ses immigrés italiens, Marseille/Toulon, la Corse et éventuellement Lyon. Rien de plus. Jamais entendu parler d’une antique mafia lilloise, de parrains strasbourgeois ou de bandes criminelles bordelaises. En Bretagne, le seul milieu criminel qui existait jusqu’alors était celui du Quai de la Fosse à Nantes. En gros, dix bistrots à putes sur lesquels régnaient quelques « beaux mecs ». « Lulu la Nantaise » qu’aurait bien connu M’sieur Fernand derrière ses volets rouges à Biên-Hòa, c’était Ludovine Lucas, experte en turlute sur le trottoir breton puis en Indochine à partir de 1928. [...]
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