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« Après de longs mois de réflexion et de discussions internes, nous avons choisi d’entamer une transition cette année afin de bâtir progressivement un nouveau rôle au sein de cette institution». Le 8 janvier et sans avoir averti au préalable Buckingham Palace, le prince Harry et son épouse Meghan Markle ont annoncé par le biais d’un communiqué publié sur les réseaux sociaux, leur décision de renoncer à leur rôle de membres de la maison royale d’Angleterre. Assurant toujours soutenir « Sa Majesté », le couple entend désormais « travailler pour devenir financièrement indépendants ».
Le 19 mai 2018, le mariage entre ce prince britannique et cette starlette hollywoodienne avait été regardé par plusieurs millions de personnes à travers le monde. Divorcée et descendante d’un esclave géorgien, (Rachel) Meghan Markle avait tout pour jouer les Cendrillon et faire vendre les magazines. Mais en 18 mois, les Britanniques ont déchanté. Meghan rappelle aujourd’hui le mauvais souvenir de l’américaine Wallis Simpson pour qui le roi Edouard VIII avait abdiqué en 1936.
Par amour pour son petit-fils de 34 ans, la Reine avait fini par céder.
Cet événement a considérablement marqué la reine Elizabeth II laquelle en a longtemps voulu au duc et à la duchesse de Windsor. Elle a d’ailleurs pris son temps pour donner son assentiment officiel à ce mariage. Mais le prince Harry avait déjà mis dans la balance son départ de la maison royale. Par amour pour son petit-fils de 34 ans, la Reine avait fini par céder. Fils de Charles de Galles et de Lady Diana Spencer, Harry était donc rentré dans le rang après une décennie de scandales en tout genre étalés en première page des tabloïds. La mauvaise mine des membres de la famille royale lors du mariage tranchait néanmoins avec les éloges de la presse internationale. Certains sujets de la Reine n’avaient pas hésité à dénoncer une mésalliance totale, une cérémonie trop people, les points de vue pro-féministes voire la couleur de peau de la future duchesse de Sussex.
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« Un conte de fée moderne et révolutionnaire ».
Après le mariage, les journaux britanniques attendaient au tournant la deuxième bru du prince de Galles. Une pression dont la duchesse de Sussex, jeune mère d’un garçon prénommé Archie, s’est plainte, larmes aux yeux, lors d’un entretien télévisé en septembre 2019 en Afrique du Sud. Le faux pas de trop ? Planifiée comme une opération de reconquête de l’opinion, l’interview a été un échec. On reproche aux Sussex de ne pas respecter les termes du contrat établis entre la « Firme », surnom donné à la maison royale, et la presse qu’ils menacent de poursuivre devant les tribunaux s’ils ne cessent pas leur « harcèlement ». Pis, ils n’ont autorisé aucune caméra lors du baptême de leur fils. Harry est hanté par le souvenir de la mort tragique de sa mère à Paris en 1997, poursuivie par les paparazzis. Pour le gouvernement, c’est un manquement grave à ses devoirs de prince royal. En effet, le couple avait été envoyé en Afrique du Sud pour faire la publicité d’un Royaume-Uni post-Brexit. L’interview raté des Sussex avait complètement fait oublier le pourquoi de leur venue dans un pays où, en 1947, Elizabeth II avait fait le vœu de servir toute sa vie le royaume.
« Egoïste et manipulatrice ».
L’annonce de ce départ des Sussex de la maison royale pour aller vivre la moitié de leur temps au Canada a été le prétexte pour la presse britannique de se défouler sur le duc et la duchesse de Sussex (ils avaient un moment parlé de s’installer en Afrique). Le prince Harry entretient des liens étroits avec le très progressiste premier ministre Justin Trudeau. La rivalité avec sa belle-sœur, Kate Middleton, duchesse de Cambridge et épouse du prince William s’exacerbait par ailleurs. William reproche à son cadet de prendre des décisions inconsidérées pouvant nuire à la sacro-sainte image de la monarchie et la presse qui encense Kate, moque cette Meghan incapable de faire une révérence correcte.
William reproche à son cadet de prendre des décisions inconsidérées pouvant nuire à la sacro-sainte image de la monarchie.
Elle est ramenée à son statut de petite starlette afro-américaine dans la presse britannique. La rénovation de la résidence des Sussex aux frais des contribuables a fait les choux gras des tabloïds. Buckingham Palace a refusé à Meghan et Harry la mise en place d’une cour autonome à leur profit.
Interrogé par ses confrères, le spécialiste bien connu des monarchies, Stéphane Bern tente d’analyser la personnalité de Meghan et Harry : « Elle l’a stabilisé, l’a posé, mais il est sous sa coupe. Il fait ce que sa femme désire. Il a peut-être une personnalité influençable. C’est une sorte de caprice de la part du prince Harry et surtout de Meghan, qui ne supporte pas la pression médiatique et qui a très envie d’aller vivre une partie de l’année au Canada. Elle veut bien les avantages, c’est à dire les diadèmes, les robes et les voitures mais ne veut pas trop travailler pour ça » résume, un brin agacé, l’animateur de l’émission « Secrets d’Histoire ».
« Une solution rapide » doit être trouvée selon les vœux de la reine Elizabeth II.
Furieuse, elle avait écarté le portrait des Sussex de son bureau lors de ses vœux de Noël. C’est d’ailleurs abasourdie que la souveraine a découvert à la télévision leur communiqué. Elle ne décolère pas et a convoqué son petit-fils ce lundi au palais de Sandrigham. Toutefois Meghan Markle et son fils ont d’ores et déjà quitté le royaume pour le Canada. Il est hors de question d’utiliser leurs titres à des fins commerciales a déjà averti le palais royal. Et encore moins de payer leurs frais. En effet, d’après le Sunday Times, Harry et Meghan disposent d’un compte en banque chiffré en millions et souhaiteraient vendre la « marque Sussex » outre-manche pour financer leurs activités philanthropiques et humanitaires.
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A 93 ans, la reine Elizabeth II entame le dernier chapitre d’une vie bien remplie. Jusqu’au bout, elle aura porté et pérennisé l’institution royale, forçant l’admiration de tous. Elle a affronté sans sourciller toutes les affaires qui ont secoué sa famille. Encore récemment avec l’affaire Epstein, elle a privé son fils Andrew d’York du droit de représenter la famille royale. Soutenue par Charles et William, la Reine devrait profiter de cette crise pour réformer le statut des membres cadets de la maison royale afin d’éviter que toute nouvelle personne qui entre dans chez les Windsor-Mountbatten ne transforme la monarchie en vulgaire soap-opéra. Après ce « Megxit » les bookmakers britanniques parient déjà sur le divorce retentissant des Sussex ! La suite au prochain épisode…
Frédéric de Natal
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