A Turin, six jeunes gens se croisent, s’aiment, complotent et se cherchent. Une comédie satirique et mélancolique d’Eugène Green, toujours en première ligne pour défendre la civilisation contre le vide spirituel et le matérialisme. Ce petit roman de 200 pages passerait facilement inaperçu parmi les parutions de janvier s’il n’y avait son titre : Moines et chevaliers. Un roman moyenâgeux ? Non : un roman qui loue deux modes de vie anciens, impensables pour nos contemporains tournés vers la jouissance, la transformation de soi et la destruction des contraintes. À Turin, de nos jours, six personnages de vingt ans se croisent, discutent, couchent ensemble, s’égarent. En arrière-plan, l’enlèvement d’un banquier pour motifs politiques façon Aldo Moro, et l’assassinat d’une fillette. Comédie légère et mélancolique, charge contre l’américanisation de l’Europe, appel à la foi pour combler le vide de nos sociétés, il y a tout cela dans ce roman vivant, rapide, plaisant, servi par une belle langue où, comme chez Vian, le whisky devient houisqui et le tramway, tramouais. Interviouve. [...]
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