Patriotisme économique, délocalisation, souveraineté économique, des idées enfin de retour. Des idées aux actes, ce ne sera pas si simple, ainsi que le montre l’exemple de la relocalisation.
La relocalisation a le vent en poupe. Pandémie oblige, les Occidentaux s’aperçoivent, à leur corps défendant pour certains, que la santé est un secteur stratégique qui ne doit pas être régi par les seules lois du marché. Car il est trop dangereux de dépendre d’un État comme la Chine qui contrôle aujourd’hui à lui seul 80 % de la production des principes actifs utilisés par l’industrie pharmaceutique dans le monde. Le basculement s’est opéré sur trente ans, à partir des années 90 où dans le vent fou de la mondialisation néolibérale qui a suivi la chute du mur de Berlin, l’Occident a cru qu’il pouvait déléguer à l’Asie la transformation des matières premières et de l’activité industrielle pour ne vivre que de la rente du secteur tertiaire, comme si celui-ci pouvait se concevoir indépendamment des activités qui lui servent de support. [...]
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