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Une nouvelle religion est officiellement née. Descendante directe de la philosophie manichéiste, elle a fait de l’homme blanc le responsable de tous les maux de la planète, un diable qui doit se prosterner à genoux devant ses nouveaux maîtres. Certains le font très concrètement aux Etats-Unis, implorant le pardon pour leur naissance dans la mauvaise communauté les bras levés vers le ciel. Des hommes qui n’ont paradoxalement plus grand-chose d’humain, sortis de toute forme de tradition et abêtis par le sensationnalisme émotionnel qui a pris la place de la raison. Vous n’aurez qu’un privilège : dénoncer ceux dont on vous accuse de jouir injustement.
« Franchement, après ce choc et quand j’observe cette photo, j’en arrive à me dire que si la « race blanche » dont je fais partie) devait naturellement disparaître de cette planète, ce ne serait pas une si grande perte que cela… Et je ne suis pas de gauche #ToujoursChoquéeParCeDrame », affirmait une certaine Claudine en commentaire d’un article sur la disparition de George Floyd à Minneapolis. A-t-on jamais vu des gens se haïr à ce point dans l’histoire du monde ? Une si faible estime de soi ne peut que résulter de mauvais traitements. Une partie des Occidentaux d’ascendance européenne ont intériorisé leur « supériorité » et veulent se mettre littéralement à genoux afin de se dégrader, pour expier des péchés imaginaires commis contre des gens qui n’ont rien vécu, hors des rancœurs héritées d’un enseignement de l’Histoire tronqué et propagandiste.
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Il n’est en effet pas rare de lire des « analyses historiques » délirantes, à mi-chemin entre les divagations fumeuses de Cheikh Anta Diop et le cours de sociologie pour post-adolescente francilienne en transition vers sa nouvelle identité de poulpe femelle coréenne. Ce cocktail détonnant, alimenté par la télé-réalité et les clichés violents du rap, accouche parfois de considérations qui touchent au sublime, comme cette sentence définitive d’une certaine NoirAuFéminin qu’il faut retranscrire tel quel pour en savourer toute la bêtise : « Aucun noir ou immigrés ou enfants immigrés ne devrait chanter « La Marseillaise » ; un tel chant facisme écrit sous les ordres du général Pétain sous de Gaulle, quand ils déportaient des juifs, des noirs, des handicapés … dans des camps de concentration. Je dis ça je ne dis rien »
De quoi nous délasser des jugements sur le « diable blanc » responsable de … tout le malheur du monde. Cette inculture crasse affichée par le bas du panier trouve un écho chez certaines zélites zélées du progressisme bas du front. À l’image de Samuel Grzybowski, « social entrepreneur » qui a tenté d’argumenter sur l’existence du « white privilege ». Après tout, si on en parle dans les cours de sciences politiques c’est bien que ça doit exister ? Inutile d’ailleurs de tenter de raisonner tous ces infra-cerveaux. Ils n’ont ni la culture ni la sensibilité pour appréhender les vertiges de la véritable connaissance. Il est presque trop tard pour le faire. Il faut désormais s’employer à les combattre, car leur croyance pourrait aboutir sur un totalitarisme sanglant. Comprenons qu’ils sont en passe de gagner la fameuse « bataille des idées », utilisant avec efficacité le principe de la fenêtre d’Overton.
Après tout, si on en parle dans les cours de sciences politiques c’est bien que ça doit exister ? Inutile d’ailleurs de tenter de raisonner tous ces infra-cerveaux. Ils n’ont ni la culture ni la sensibilité pour appréhender les vertiges de la véritable connaissance. Il est presque trop tard pour le faire. Il faut désormais s’employer à les combattre, car leur croyance pourrait aboutir sur un totalitarisme sanglant. Comprenons qu’ils sont en passe de gagner la fameuse « bataille des idées », utilisant avec efficacité le principe de la fenêtre d’Overton.
Le moindre fait divers leur permet d’aller toujours plus loin et d’étendre le champ du dicible. Aujourd’hui, ils font porter à des petites filles des panneaux où il est indiqué qu’elles seraient des « privilégiées ». Le privilège d’être exploitées par des parents avides de médiatisation ? Le privilège d’être humiliées aux yeux du monde ? Le privilège d’être rabaissées ? Au moins ces enfants ont-ils la possibilité de s’occuper dans la salle d’attente du chirurgien qui devra l’opérer pour son changement de sexe… C’est bien parce que nos sociétés ne s’aiment plus que plus personne ne les aime. Qui ne se respecte n’est pas respecté ! Nous ne devons pas nous courber pour complaire à nos maîtres, mais nous redresser pour les regarder dans les yeux. Nous le devons à nos descendants qui seront en première ligne face à cette haine hémiplégique.
Ils sont légion à se rassembler pour des affaires en cours d’examen judiciaire, mais il n’y a jamais personne pour manifester quand un gamin se fait larder de coups de couteaux dans un métro ou à la sortie d’un bar. Pas un pipole pour s’émouvoir. Pas de Virginie Despentes, de Camelia Jordana ou d’Omar Sy, probablement trop occupé à redécorer sa villa hollywoodienne située dans une belle communauté fermée à l’abri des Afro-Américains qu’il ne connait que sur les plateaux de tournage. Pauvres Afro-Américains qui n’intéressent que quand un policier blanc commet une bavure mais meurent par balles dans les guerres de gangs ou de l’usage excessif d’opiacés tous les ans dans l’indifférence générale.
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Nos sociétés ne sont plus cimentées que par un commun : la détestation unilatérale de leur passé et de ceux qui l’incarnent dans leur chair. Ceux qui ne peuvent le supporter sont prêts au suicide collectif, comme les membres de l’Ordre du temple solaire. Ils seront bientôt rééduqués dans les camps de la mort de la tolérance imaginés dans South Park, se feront stériliser ou s’autoflagelleront en place publique. L’orgueil de s’opposer au « racisme systémique » suffira à leur rendre vie. Tout le monde aura sa paire de chaussures Nike ou ses glaces Ben and Jerry’s, quand ne seront plus tolérées que les marques ayant montré patte blanche. Faites acte de contrition. Ne protestez pas. Effacez-vous. Même un Drew Brees, quaterback vedette des Saints de New Orleans qui a donné des centaines de milliers de dollars aux pauvres de la ville, est désormais haï pour avoir refusé de s’agenouiller et de manquer de respect à son drapeau.
Quand seront-t-ils satisfaits ? Quand nous serons dépossédés de nos héritages particuliers et collectifs, ainsi que le suggérait une activiste indigéniste souhaitant saisir les successions pour en faire profiter les descendants d’immigrés extra-Européens ? Ce mouvement doit être immédiatement court-circuité. Aujourd’hui, l’antiracisme est bien le cache sexe d’une volonté de destruction de notre monde, celui que nous avons patiemment construit. Un monde qui a un temps cru pouvoir prétendre à l’universalité
Gabriel Robin
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