Quels étaient le thème et le programme de l’événement pour lequel vous vous réunîtes ?
Il s’agissait de la réunion de rentrée de l’Action française Rennes. Il y avait différents conférenciers : le président de la fédération Amaury de Perros, puis Théodore, le chef de section local. Ils ont rappelé que c’était la seconde année de cette section. C’était l’occasion de faire le bilan de l’année précédente, et de présenter les projets pour celle qui commence. Ensuite sont intervenus Jean-Claude Martinez, Reynald Secher sur les chouans, et Francis Venciton, secrétaire général adjoint de l’Action française sur la pensée du mouvement.
Que s’est-il produit exactement ?
Le matin du jour, la réunion commençant à 14h, nous avons reçu un coup de fil des forces de l’ordre, lesquelles nous annonçaient que la réunion allait très probablement être prise à partie par des Antifas, mais que la police n’avait pas les effectifs pour mettre des fonctionnaires en protection. En fin de journée, aux alentours de dix-sept ou dix-huit heures, une cinquantaine d’individus se sont rassemblées non loin du lieu de la conférence. Leur équipement ne laissait aucun doute sur leurs intentions : ils étaient vêtus de noir, et équipés de bâtons ainsi que des bouteilles et autres projectiles. Lorsqu’ils ont approchés notre service d’ordre s’est mis en place, et a défendu les accès. Nous n’avons aucunement lancé les hostilités. Eux, ont détruit des voitures pour se procurer des projectiles avec ce qu’il y avait à l’intérieur. L’une de ces voitures appartenait d’ailleurs à un membre du service d’ordre.
Il n’y a pas eu d’intervention policière à ce moment là ?
Non, la police était parfaitement absente à ce moment. Elle est arrivée d’un coup pour investir le local que vous avions loué. Nous les avions prévenus que nous tiendrons une conférence, comme à chaque fois que nous organisons un événement comme une manifestation. La police nous a confirmé le risque de violence à notre endroit, mais nous a notifié qu’il n’y aura pas de policiers déployés, en arguant d’un manque d’effectif. Ce qui ne nous pose pas particulièrement de problème, dans la mesure où nous avons un service d’ordre formé pour protéger nos conférences, et c’est exactement ce qu’il a fait.
Estimez-vous que la réaction des forces de l’ordre a été proportionnée et orientée vers les fauteurs de troubles ? [...]
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