Vous êtes conseiller départemental de Seine-Saint-Denis et élu du Blanc-Mesnil, une ville voisine notamment de Pantin, dont la grande mosquée défraie la chronique. Des révélations en cascade semblent impliquer, à partir du terroriste tchétchène, un grand nombre d’acteurs musulmans : en tant qu’élu de terrain, êtes-vous surpris par ce biotope où se mêlent président d’association, imams, « pères de famille » et élèves ?
Ce qui m’a surtout frappé en regardant la vidéo de ce père de famille et en écoutant les discours de certains imams, c’est de constater à quel point ces gens sont ne sont pas français, même lorsqu’ils ont une carte d’identité. Il ne faut pas simplement être un imbécile pour dénoncer sur les réseaux sociaux un professeur qui fait un cours sur la liberté d’expression, il faut également n’avoir rien compris à la France, à son histoire, à sa culture. Au fond, ces gens-là sont tellement éloignés de la France qu’on se dit qu’ils seraient probablement mieux ailleurs.
Ce que nous payons aujourd’hui au prix fort, c’est quarante années d’immigration massive. Je ne le dis pas seulement parce que le tueur était un réfugié tchétchène, je le dis parce que ses complices sont également issus de l’immigration. Nous avons, à cet égard, tout manqué ! Et c’est désespérant d’entendre la gauche et une partie de la droite cautionner l’immigration massive en se réfugiant derrière la tradition de la « France, terre d’accueil ». Oui, la France est une terre d’accueil, cela fait partie de sa grandeur, mais la France est aussi une terre d’assimilation. Ceci est la condition de cela. Dans la mesure où on ne peut plus assimiler, on ne doit plus pouvoir accueillir. [...]
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