Or les stations emploient 120 000 personnes, qui vont perdre 50 à 100 % de leurs revenus pour cette année. Il faudra compenser par du chômage. Excepté les moniteurs de ski, les saisonniers touchent entre 80 % et 110 % du SMIC. L’assurance chômage devra sortir 300 millions d’euros. C’est pour la maison. Ces brouettes s’ajoutent au coût du confinement, compris entre 60 et 100 milliards par mois. Il a fait exploser le déficit de l’État à 200 milliards. Record battu. Pour bien parachever la fuite en avant, l’État a émis 500 milliards de dettes nouvelles, une fois et demi son budget. Il coûte cher, le gouvernement des juges. Car notre ruine vient du refus des politiques, terrorisés par les juges, d’endosser le moindre risque pénal.
En décembre, les progressistes n’ont pas tapé que sur les montagnards. Ils ont aussi visé les pauvres. La ministre Pompili a décidé d’interdire à la location les « passoires thermiques » dès 2028. Il s’agit de 4,8 millions de logements. Ce sont surtout des maisons individuelles, dotées de petite surface, et construites à la campagne avant 1948. Elles sont occupées par des ménages modestes, dont les moyens ne permettent pas les travaux nécessaires. Il y a en moyenne 2,26 habitants par habitation en France. Les 4,8 millions de passoires thermiques hébergent donc 10,8 millions de gens à faibles revenus. En pleine crise économique, avec une augmentation du chômage chez les Français les plus pauvres, on va les obliger à claquer des milliers d’euros de travaux au nom du réchauffement climatique. Ou alors l’État va les aider. À 5 000 euros l’aide moyenne, nous partirions sur une dépense publique de 24 milliards. Et, dans vingt ou trente ans, les scientifiques avoueront qu’ils se sont un peu poussés du col avec le réchauffement climatique. En attendant, nous aurons respecté l’accord de Paris sur le climat et échappé à la honte que l’État soit condamné. [...]
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