« La négritude résulte d’une attitude active et offensive de l’esprit. Elle est sursaut, et sursaut de dignité » dit un jour Aimé Césaire. Ces mots d’une grande force furent prononcés par l’illustre poète martiniquais dans son « Discours sur la négritude », tenu à Miami en 1987 lors de la première conférence des peuples noirs de la Diaspora. À l’époque, personne ne connaissait encore les noms prestigieux du prix Nobel Barack Obama, de l’humaniste Dieudonné ou de la pétillante et talentueuse Aya Nakamura. Mais déjà, une poignée de noirs insoumis avaient brisé leurs chaînes et s’étaient levés fièrement contre cet injuste « privilège blanc ». [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !