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Sélectron : 9 authentiques « Rape & revenge »

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Publié le

28 mai 2021

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La sortie récente de Promising Young Woman, énième navet de propagande féministe vulgaire et nocif, tente de remettre au goût du jour le « Rape & revenge », sous-genre du cinéma d’exploitation qui fit florès dans les années 70. Sélectron de ses plus belles réalisations.
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C’est peu de dire qu’il n’y a pas beaucoup de points communs entre les navrants pensums d’aujourd’hui et le cinéma d’exploitation d’antan, qui se servait de l’alibi féministe pour produire des films à la violence parfois jubilatoire et à l’érotisme pas vraiment « Judith Butler-compatible ». Coup de projo sur d’authentiques brûlots qui ne parlaient pas du viol avec des trémolos de moraline compassionnelle, mais plutôt avec les moyens d’alors : décomplexés.

La Source, Ingmar Bergman (1960)

On est assez loin de la série B, mais La Source n’en reste pas moins un des premiers films à aborder le thème de la vengeance féminine. Magistral, à la fois naturaliste et poétique, porté par un noir et blanc à la beauté stupéfiante et par l’interprétation tout en nuances de la sublime Gunnel Lindblom - dont l’ultime regard vous hantera longtemps. Un film séminal et hanté qui inspira des générations de cinéastes.

The Black Cat, Kaneto Shindo (1968)

Kaneto Shindo signe ici un mètre-étalon du rape and revenge, servi par une mise en scène sauvage, traversée de fulgurances plastiques, qui retranscrit à merveille la brutalité de l’ère féodale japonaise. Avec cette histoire de samouraïs massacrés les uns après les autres pour avoir participé à un viol collectif, Shindo dénonce tous les travers de la société japonaise des années 60, tout aussi violente et corrompue. Flirtant avec le fantastique propre aux kaidan-eiga, The Black Cat est un véritable cri de détresse qui n’a rien perdu de sa radicalité.

https://www.youtube.com/watch?v=FG7RlzRF15c

Thriller, Bo Arne Vibenius (1973)      

Sans doute le film qui entérine les canons du genre, avec son héroïne glaciale (forcément, elle est suédoise) mono-oculaire et solidement armée. Tarantino pillera largement l’œuvre de Vibenius, la classe en moins. Thriller (Crime à Froid en VF) reste aujourd’hui un témoignage unique de ce que pouvait produire le cinéma d’exploitation à l’époque, entre une esthétique complètement avant-gardiste, voire expérimentale, et un premier degré cathartique. Indispensable pour tout amateur de bobine radicale. [...]

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