Cruella de Craig Gillespie avec Emma Stone, Emma Thompson et Joel Fry
Londres, années 70, en plein mouvement punk rock. Escroc pleine de talent, Estella est résolue à se faire un nom dans le milieu de la mode. Elle se lie d’amitié avec deux jeunes vauriens qui apprécient ses compétences d’arnaqueuse et mène avec eux une existence criminelle dans les rues de Londres. On ne s’attendait pas à grand-chose, du moins à rien de bien positif, tant le nouveau filon de Disney qui consiste à pondre des remakes de leurs chefs-d’œuvre animés en film renifle davantage la recherche de biftons que de qualité. Cette Cruella est une bonne surprise. D’une part parce que l’histoire s’inscrit en amont des 101 Dalmatiens – de la naissance de la méchante en manteau de clébards tachetés jusqu’à son apogée de malfaisance – dans le Londres des Sex Pistols, et d’autre part parce que l’excellent Craig Gillespie prend un malin plaisir à mettre en scène ce duel d’affreuses grelûches merveilleusement interprétées par Emma Stone et la reine Emma Thompson. Si Cruella reste un divertissement (haut de couture) grand public, relativement prévisible et n’assume qu’à moitié la noirceur de son personnage, il reste suffisamment audacieux, et même jubilatoire par instant, pour surprendre [ ...]
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