Paul-François Paoli n’est pas connu pour sa haine de la France, c’est le moins que l’on puisse dire. Pourtant dans ce dernier ouvrage, accusant notre grande patrie d’avoir perdu de sa superbe, il lui oppose son petit pays, la Corse, qu’il pare d’atours à notre sens indus, comme l’identité triomphante, la foi catholique et la résistance à l’envahisseur. (Précisons-le, parce que le local est susceptible comme chacun sait depuis Astérix, et partant dénie aisément à quiconque le droit de parler de lui : l’auteur de cette critique est lui-même pour partie corse). Les Corses sont des Français en plus petit, c’est certainement la leçon véritable de ce livre. […]
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