Il y a des films qu’on ne devrait jamais voir. Ceux qui vous salissent les yeux et vous crèvent le cœur non pas en raison de leur laideur mais parce qu’ils trahissent la déchéance de leur auteur et qu’ils nous poussent à égratigner une icône. Dès l’ouverture, le vieux cow-boy fait peine à voir. Démarche comme soutenue au déambulateur, chapeau trop grand, corps rabougri, Clint nous rejoue l’énième crépuscule du héros sauf que, cette fois-ci, il ne joue pas, il l’incarne et, à plus de 90 bougies, même le numérique ne peut pas y faire grand-chose. Il y a une forme d’indécence à se mettre en scène ainsi en l’assumant complètement. Eastwood est Mike, star déchue du rodéo, qui se voit confier une mission impossible : se rendre au Mexique pour en ramener un adolescent turbulent jusqu’au Texas. Il lui faudra pour cela affronter la pègre mexicaine, la police et son propre passé. [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !