La violence constitue, en politique, l’une des modalités de conquête du pouvoir. Mais elle est aussi un moyen de propagande, un instrument au service d’une stratégie politique plus large. Les terroristes l’utilisent pour déstabiliser leurs ennemis. Les anarchistes ont développé le concept de la propagande par le fait. D’autres ont élaboré des stratégies dites de tension visant, par l’action violente, à créer un climat social à même de faciliter leur victoire idéologique, celle-ci ouvrant ensuite la voie à une domination politique.
La violence, machine à diaboliser
Il serait faux de croire que nos élections démocratiques sont protégées des effets de l’action violente. Il suffit d’analyser la campagne de brutalité visant les réunions d’Éric Zemmour. À Nantes, comme à Villepinte, à Marseille ou ailleurs, les faits s’avèrent extrêmement simples. Un groupuscule d’extrême gauche attaque un événement pacifique pour priver des citoyens de leur liberté de rassemblement et d’expression. En cela, les prétendus « antifas » et autres « anti-racistes » démontrent qu’ils constituent, à l’évidence et en toute impunité, les nouveaux fascistes de notre temps. Leurs méthodes ne mériteraient par conséquent qu’indignations publiques et sanctions lourdes. Or, il n’est est rien. Tout au contraire, cet événement nourrit un dispositif de propagande destiné à abattre politiquement Éric Zemmour et ce qu’il représente. [...]
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